Description
SEGA
IDIL IBRAHIM, 2018, SN|SÉNÉGAL, DCP, ST FR|FRANÇAIS, 20′
Sega, incarné par Alassane Sy, est renvoyé à Dakar alors même qu’il a réussi à traverser l’Atlantique au péril de sa vie. Confronté à ses échecs, ses proches, ses fantômes, il erre dans la ville, en attendant de repartir. Réalisé par une jeune cinéaste, actrice et productrice américaine d’origine somalienne, “Sega” est le portrait émouvant d’un homme poussé à errer entre deux nuits, deux mondes.
• MARABOUT
ALASSANE SY, 2017, SN, HD, VO ST FR & ANG, 18′
Comédien et réalisateur désormais basé à Londres, Alassane Sy incarne ici ce policier doux, silencieux, faussement à côté de la plaque, qui trimballe dans Dakar sa carcasse dégingandé pour éclaircir le meurtre d’un marabout. Avec beaucoup de pudeur, un grand sens du rythme, Sy réalise un film modeste, presque muet, presque burlesque, sans aucun moralisme, une ode à l’enfance, à ses liens et à sa capacité à faire face et à se défendre. Même du pire.
• REGARD VERS LE PASSÉ
ABDOULAYE ARMIN KANE, 2018, BE-SN, DCP, VO FR 12′
Film d’animation produit dans le cadre de « Lieu commun », un projet autour du quartier populaire de Niaye Thiokers, “Regard vers le passé”, vif et inventif, raconte quelques histoires qui tournent toutes autour d’une place. Artiste peintre et vidéaste qui mélange les supports et les envies, Abdoulaye Armin Kane n’en est pas à son coup d’essai. Et sa recherche, libérée de toute forme de convention, est riche et réjouissante.
• VAGUES DU COVID 19
PINIANG & KAHDIJA SEMBÈNE, 2021, BE-SN, DCP, SANS DIAL, 4′
Issu lui aussi du projet « Lieu commun », un film d’animation en stop motion tourné avec presque rien, d’une grande inventivité et bourré de délicatesse, de tâtonnements, de rêverie et de douceur.
• FEU BANANIA
TEEMOUR DIOP MAMBETY, 2019, FR-SN, DCP, VO ST ANG, 30′
“Feu Banania” commence comme un poème chanté et méditatif, rebondit en croisant trois portraits d’artistes qui font bouger Dakar (où l’on découvrira la réalisatrice du film suivant), attaque, zigzague et revendique, s’amuse des formats et se joue des codes. Auteur réalisateur, musicien, poète, le fils de Djibril Diop Mambety, s’affranchit de toutes contraintes pour réaliser un film singulier entre tract, poème et pamphlet.
• TANG JËR
SELLY RABY KANE, 2020, SN, DCP, VO ST FR, 13′
Dans une petite taverne de Tangana, Onfaaya sert des boissons, des brochettes fumantes, des Fesoupes… Des personnages plus stupéfiants les uns que les autres défilent sous ses yeux ravis. Bienvenue dans le monde afro-futuriste de Selly Raby Kane, créatrice de mode, designer et depuis peu, réalisatrice. Son cinéma est à son image : haut en couleurs, hybride, riche d’inventivité et de créatures surprenantes. Et terriblement chaud (comme le titre du film !)